Mittwoch, 13 Uhr: Zwei Schülergruppen am KBBZ Halberg in Saarbrücken und am Lycée Professionnel Simon Lazard in Saargemünd treffen Vorbereitungen für eine virtuelle Begegnung. Auf deutscher Seite sind es Auszubildende in Tourismus- und Logistikberufen, die an einem zusätzlichen Französischkurs teilnehmen. Im Lycée Simon Lazard handelt es sich um Schüler*innen, die ein Bac Pro Commerce vorbereiten und ebenfalls an einem Programm mit zusätzlichem Unterricht in der deutschen Sprache teilnehmen, der section Euro Plus.
Die Schüler treffen sich per Videokonferenz, reden miteinander und wenden dabei die jeweilige Nachbarsprache an. Die beteiligten Lehrer*innen und eine Mitarbeiterin des Interreg -Projekts Fachstelle für grenzüberschreitende Ausbildung (FagA) planen im Vorfeld die Themen der Begegnung und moderieren das Zusammentreffen. Vergangene Woche nun bereits zum dritten Mal. Die saarländischen und lothringischen Jugendlichen kennen sich jetzt schon ein wenig. Für die Begegnung wurde ein padlet erstellt, eine Art digitale Pinnwand, in der jede/r Schüler*in einen Steckbrief gestaltet hat. Man erfährt dort zum Beispiel, dass Florent gerne humorvolle Filme schaut und auf seine Tiere aufpasst, ein Foto von seinem Hund hat er hochgeladen. Julia ist kreativ und zeigt ein Foto von einem Adventskalender, den sie im vergangenen Jahr für ihren Bruder gebastelt hat.
Vergangenen Mittwoch ging es um die Vorstellung der jeweiligen Schulen. Anaïs stellt das Lycée Simon Lazard vor. Die Schüler erfahren, welche Ausbildungsgänge an dieser Berufsschule angeboten werden und hören, dass sich die Schule auf einem ehemaligen Kasernengelände befindet. Céline zeigt auf einem Lageplan, welches Gebäude welche Funktion hat. „Und in welchem Gebäude seid ihr jetzt?“ möchte Julia wissen. Céline zeigt auf das entsprechende Gebäude im Lageplan. Die Auszubildenden haben weitere Fragen vorbereitet, sie interessieren sich für das Restaurant und die Kantine, möchten z.B. auch wissen, wer von den Schüler*innen im Internat wohnt und was die Übernachtung kostet.
Lydia freut sich auf die Begegnungen: „Es ist gut, wenn man die Möglichkeit hat mit Muttersprachlern zu reden.“ und fügt hinzu: „Die französischen Wörter, die ich bei der Begegnung lerne, kann ich mir besser behalten, weil ich sie im Kontext anwende.“
Eigentlich wollte sie im Rahmen ihrer Ausbildung zur Kauffrau für Tourismus und Freizeit mithilfe des Interreg Projekts FagA ein Praktikum in Nancy machen. Nun muss sie sich gedulden, gerade die Tourismusbranche ist von der Pandemie stark gebeutelt und die Infektionszahlen sind noch zu hoch.
Sabrina Krotten, Projektbeauftragte für FagA beim MBK und Lehrerin am KBBZ Halberg bekräftigt: „Der virtuelle Austausch mit unserer Partnerschule bietet unseren Schüler*innen in der momentanen Situation eine Vorbereitung für ein später stattfindendes Praktikum im Nachbarland. Es scheint, als könnte der virtuelle Austausch bei den Teilnehmer*innen auch Neugier wecken, in Zukunft ein Praktikum in Frankreich zu absolvieren, da sich Vorurteile und Ängste bereits im virtuellen Raum verringern. Den Schüler*innen wird die Möglichkeit geboten, ihre interkulturelle Kompetenz zu schulen, Fortschritte bei der Anwendung der Fremdsprache zu machen und das französische Schul- und Ausbildungssystem besser kennenzulernen.“
Nicolas Braun, Ausbilder der Académie und Lehrer am Lycée Professionnel Simon Lazard ergänzt: „In der aktuellen Zeit der Pandemie scheinen virtuelle Begegnungen die face-to-face Erfahrungen zu ersetzen. Das Projekt CAMT hält nicht nur die Verbindung zwischen jungen Franzosen und Deutschen aufrecht, sondern macht den jungen Leuten durch regelmäßige Treffen und den Einsatz moderner und innovativer Hilfsmittel auch Appetit auf die Sprache und Kultur des Nachbarn. Das ist der Mehrwert dieses Projekts. Die Vorbereitung der Videokonferenzen und die Möglichkeit, sich auch auf einer virtuellen Pinnwand (Padlet) mitzuteilen hat die Autonomie der Jugendlichen gestärkt. Autonomie, die unsere jungen französischen Schüler*innen für ihr nächstes Praktikum in Deutschland brauchen werden... im nächsten Juni!“
Im April werden sich die saarländischen und lothringischen Jugendlichen erneut im virtuellen Raum treffen. Thematisch soll es um die bisherigen Praktikumserfahrungen und die Unterschiede in der Arbeitswelt zwischen den beiden Ländern gehen. Die Jugendlichen können sich mit ihren bisherigen betrieblichen Erfahrungen sicher gegenseitig Tipps geben.
Mercredi, 13h : deux groupes d'élèves du KBBZ Halberg de Sarrebruck et du Lycée Professionnel Simon Lazard de Sarregemines s'apprêtent à participer à une renccontre virtuelle. Du côté allemand, ce sont des apprentis des filières tourisme et logistique qui suivent des cours de français renforcé. Au Lycée Simon Lazard, il s'agit d'élèves en Bac Pro Commerce de section Euro Plus, section contenant des heures de cours supplémentaires en allemand.
Les élèves se rencontrent en visioconférence, discutent ensemble, chacun s'exprimant respectivement dans la langue du partenaire. Les enseignants et une collaboratrice du projet INTERREG Centre d'aide à la mobilité transfrontalière (CAMT) planifient en amont les thématiques et animent la rencontre. La semaine dernière pour la 3ème fois. Les jeunes sarrois et lorrains se connaissent maintenant déjà un peu mieux. Un padlet a été mis en place, une sorte de mur numérique, sur lequel chaque élève a fait un portait de lui. On apprend ainsi par exemple que Florent aime bien regarder les films humoristiques et s'occuper de ses animaux, il a même téléchargé une photo de son chien. Julia est créative et a publié une photo d'un calendrier de l'Avent qu'elle a réalisé l'année dernière pour son frère.
Mercredi dernier, il s'agissait de la présentation de leur établissement scolaire respectif. Anaïs présente le Lycée Simon Lazard. Les élèves découvrent les filières qui y sont proposées et apprennent que l'établissement se trouve sur le terrain d'une ancienne caserne. Céline montre sur un plan les fonctions des différents bâtiments. „Et dans quel bâtiment êtes-vous actuellement ?" demande Julia. Céline montre sur le plan le bâtiment en question. Les apprentis ont préparé d'autres questions, ils s'intéressent au restaurant d'application et à la cantine et veulent entre autre aussi savoir qui des élèves présents dort à l'internat et le prix de l'hébergement.
Lydia se réjouit de la rencontre : „C'est bien quand on a la possibilité de parler avec des natifs." et ajoute : „J'arrive mieux à retenir les termes français que j'ai appris lors de la rencontre, car je les utilise dans leur contexte.“
Elle voulait en fait réaliser un stage à Nancy avec l'aide du projet INTERREG CAMT dans le cadre de son apprentissage dans le domaine du tourisme. Mais elle va devoir encore patienter, car le secteur du tourisme est justement fortement touché par la pandémie et le nombre de contamination est encore très élevé.
Sabrina Krotten, en charge du CAMT au Ministère de l'Education du Land de Sarre et enseignante au KBBZ Halberg confirme : „Dans la situation actuelle, l'échange virtuel avec notre établissement partenaire permet de préparer nos élèves à futur stage dans le pays voisin. Il semble que cet échange éveille également la curiosité des participants à réaliser plus tard un stage en France, car les préjugés et les peurs s'amenuisent déjà lors de la visioconférence. On permet aux élèves d'exercer leurs compétences interculturelles, d'améliorer leur connaissances de langue et de mieux connaître le système scolaire et de formation français.“
Nicolas Braun, formateur académique et enseignant au Lycée Professionnel Simon Lazard ajoute : "En effet, en ces temps de pandémie où le virtuel a tendance à remplacer le "présentiel", le projet CAMT a permis non seulement de garder un lien entre de jeunes français et de jeunes allemands mais aussi de développer, par des rendez-vous réguliers et l'utilisation d'outils modernes et innovants l'appétence pour la langue et la culture du voisin. C'est là toute la plus-value de ce projet ! La préparation en amont des séances visios et la possibilité de "faire vivre" leurs productions sur un mur virtuel (padlet) a renforcé leur autonomie. Autonomie dont nos jeunes étudiants français auront bien besoin pour réaliser leur prochain stage en Allemagne... en juin prochain !"
En avril, les élèves se rencontreront de nouveau en visioconférence. Les expériences qu'ils ont vécu en stage jusqu'à présent et les différences entre le monde du travail des deux pays seront à l'ordre du jour. Les jeunes pourront très certainement se donner mutuellement des conseils en s'appuyant sur leurs propres stages en entreprise.